13.1 – Altération et érosion
Les reliefs évoluent grâce :
à l’altération (par l’eau, le vent, la végétation), qui transforme les roches en particules,
et à l’érosion (par l’eau, le vent), qui enlève et transporte ces particules.
13.2 – Transport par l’eau
Les particules issues de l’altération sont transportées par l’eau.
Un courant fort transporte des éléments grossiers tandis qu’un courant faible ne garde que les particules fines en suspension.
13.3 – Sédimentation
Quand le courant ralentit, les particules se déposent.
La sédimentation dépend de la vitesse du courant.
Les dépôts sont différents selon que le milieu est calme, agité ou turbulent.
13.4 – Roches sédimentaires
Les dépôts s’accumulent en couches successives.
Avec la compaction et la cimentation, ils se transforment en roches sédimentaires.
L’étude de la taille et de la forme des grains permet de savoir comment et où ils ont été transportés et déposés.
13.5 – Les risques liés à l’érosion
L’érosion excessive peut provoquer des risques comme les glissements de terrain, les éboulements…
Pour limiter ces risques, on utilise des aménagements comme le reboisement, les terrasses agricoles ou les digues.
13.6 – L'exploitation humaine des produits de l’érosion
L’homme exploite les produits de l’érosion (sables, graviers, argiles).
Géologue sédimentologue (Bac+5 à Bac+8 minimum) : il étudie la formation, le transport et la transformation des sédiments en roches sédimentaires. Son expertise permet de reconstituer les environnements passés (paléogéographie), de comprendre les dynamiques paysagères et de contribuer à la recherche de ressources (eau, hydrocarbures, matériaux).
Ingénieur·e en géotechnique (Bac+5 minimum) : il analyse la nature des sols et des roches pour anticiper les risques liés à l’érosion (glissements, éboulements) et sécuriser les aménagements (routes, barrages, bâtiments). Il propose aussi des solutions comme les digues ou les techniques de stabilisation des terrains.
Chargé·e de gestion des risques naturels (Bac+3/5 minimum) : il surveille les zones sensibles aux phénomènes d’érosion, met en place des plans de prévention et informe les populations. Il collabore avec les collectivités pour limiter l’impact des catastrophes naturelles et favoriser un aménagement durable du territoire.