La biodiversité évolue en permanence. Cette évolution est observable sur de courtes échelles de temps, tant au niveau génétique que spécifique.
L’étude de la biodiversité du passé par l’examen des fossiles montre que l’état actuel de la biodiversité correspond à une étape de l’histoire du vivant. Ainsi, les organismes vivants actuels ne représentent-ils qu’une infime partie des organismes ayant existé depuis le début de la vie.
Les crises biologiques sont un exemple de modification importante de la biodiversité (extinctions massives suivies de diversification).
De nombreux facteurs, dont l’activité humaine, provoquent des modifications de la biodiversité.
7.1 – L'exemple de la crise Crétacé-Tertiaire
La crise Crétacé–Tertiaire a entraîné la disparition de nombreux organismes (ex. dinosaures, globotruncanas…) et a permis à d’autres groupes de se diversifier, c’est-à-dire de donner naissance à de nouvelles espèces (ex. mammifères, oiseaux, globigérines...).
7.2 – Les crises biologiques
Au cours de l’histoire de la Terre, il y a eu cinq grandes crises biologiques, périodes où de nombreuses espèces se sont éteintes et où les espèces survivantes se sont diversifiées.
7.3 – Une évolution permanente
La biodiversité évolue en permanence, car certaines espèces disparaissent tandis que d’autres apparaissent. Les espèces actuelles ne représentent qu’une petite fraction de toutes celles ayant existé au cours de l’histoire de la Terre.
8.1 - Transformation de l’environnement par l’homme
Les activités humaines ont profondément transformé l’environnement.
Les émissions de CO₂ ont provoqué une hausse de la température mondiale de plus d’1 °C en 50 ans.
La déforestation a entraîné la disparition de 40 % des forêts mondiales, réduisant la capacité de régulation du climat et de l’eau.
L’agriculture intensive et l’industrie perturbent fortement le cycle de l’eau douce en prélevant et en polluant cette ressource, ce qui assèche fleuves, nappes phréatiques et lacs.
Les cycles des nutriments sont également modifiés : l’excès d’engrais azotés et phosphorés favorise l’eutrophisation, provoquant des zones mortes où l’oxygène disparaît.
Les océans, qui absorbent un tiers du CO₂ émis, se sont acidifiés de 26 %, menaçant leur biodiversité.
Enfin, les pollutions chimiques (plastiques, pesticides, métaux lourds) et les aérosols déstabilisent encore davantage les écosystèmes.
8.2 – Conséquences sur la biodiversité
Ces transformations ont entraîné un effondrement sans précédent de la biodiversité.
En 50 ans, 68 % des populations animales ont disparu et environ un million d’espèces sont désormais menacées d’extinction.
Les récifs coralliens, essentiels à la vie marine, blanchissent et meurent de plus en plus fréquemment.
En Australie, les incendies géants de 2020 ont illustré la gravité de la crise : ils ont détruit des écosystèmes entiers et trois milliards d’animaux ont été tués ou déplacés.
8.3 – Vers une crise biologique
Aujourd’hui, on parle d’une véritable crise biologique, comparable aux grandes extinctions de l’histoire de la Terre, mais cette fois causée par les activités humaines.