Le terme de biodiversité est utilisé pour désigner la diversité du vivant et sa dynamique aux différentes échelles, depuis les variations entre membres d'une même espèce (diversité génétique) jusqu'aux différentes espèces et aux écosystèmes composant la biosphère.
La notion d’espèce, qui joue un grand rôle dans la description de la biodiversité observée, est un concept créé par l’être humain.
Au sein de chaque espèce, la diversité des individus repose sur la variabilité de l’ADN : c’est la diversité génétique. Différents allèles d'un même gène coexistent dans une même population, ils sont issus de mutations qui se sont produites au cours des générations.
6.1 – La biodiversité des écosystèmes
La biodiversité des écosystèmes correspond à la diversité des milieux naturels présents sur la planète, ainsi qu’à la diversité des communautés vivantes qui les peuplent.
Exemples d’écosystèmes :
Forêt
Prairie
Désert
Océan
Mangrove
Zone humide
Chacun de ces milieux abrite des espèces adaptées à ses conditions spécifiques.
6.2 – La biodiversité des espèces
La biodiversité des espèces désigne la diversité des espèces vivantes présentes dans un écosystème.
Exemple : dans une prairie, on peut rencontrer des espèces comme :
le pissenlit
l’abeille
le criquet
le faucon
les coccinelles, telles que la coccinelle à sept points et la coccinelle arlequin.
Ces deux coccinelles sont des espèces différentes car elles ne se reproduisent pas entre elles, ce qui constitue un critère fondamental pour définir une espèce.
6.3 – La biodiversité génétique au sein d’une espèce
La biodiversité génétique correspond à la diversité des individus d’une même espèce. Cette diversité se manifeste par des différences visibles, appelées phénotypes.
Exemple : chez la coccinelle arlequin, on observe différentes formes et motifs sur les élytres (ailes dures), reflétant la diversité au sein de l’espèce.
6.4 – L’origine génétique des différences observées
Ces variations phénotypiques s’expliquent par une diversité génétique : les individus ne possèdent pas exactement les mêmes séquences d’ADN.
Chez les coccinelles, le gène Pannier contrôle la forme et le nombre de taches, différents allèles de ce gène, issus de mutations, provoquent les variations observées :
Substitutions : remplacement d’un nucléotide par un autre ;
Additions : ajout d’un ou plusieurs nucléotides dans la séquence ;
Délétions : perte d’un ou plusieurs nucléotides.
Ces modifications suffisent à entraîner des différences dans l'aspect des différents individus de coccinelles.