Un test réflexe réalisé par le médecin montre la contraction d’un muscle en réponse à un choc sur le tendon interprété comme une réaction à l’élongation du muscle permettant, dans le fonctionnement habituel de l’organisme, le maintien d’une posture.
Ce réflexe myotatique suppose des communications au sein d’un réseau de cellules nerveuses appelées neurones. La moelle épinière est le centre nerveux mis en jeu dans ce réflexe.
On cherche à identifier, localiser et dénombrer les neurones intervenant dans l’arc réflexe en observant une coupe histologique et en prenant en compte des résultats expérimentaux (expériences de Magendie).
Interpréter les expériences de Magendie.
Expérience n°1
Conséquences immédiates :
La région du corps innervée par le nerf rachidien sectionné perd toute sensibilité et toute motricité.
Expérience n°2
Conséquences immédiates :
La région du corps innervée par le nerf rachidien perd toute sensibilité.
La motricité est maintenue, que la section soit réalisée d’un côté ou de l’autre du ganglion.
Expérience n°3
Conséquences immédiates :
La région du corps innervée par le nerf rachidien sectionné perd sa motricité.