Chaque graine contient un embryon de très petite taille et des réserves de matière organique de nature variée (glucides complexes, lipides, protéines).
Placé dans des conditions environnementales favorables, l’embryon peut se développer sans photosynthèse pour fabriquer le glucose nécessaire et donner naissance à une nouvelle plante, c’est la germination.
Problème : comment l’embryon contenu dans la graine peut-il se développer lorsque les conditions deviennent favorables ?
Analyser les deux expériences présentées puis utiliser les informations fournies par tous les documents pour construire le schéma fonctionnel expliquant la mobilisation des réserves dans un grain de maïs lors de la germination.
Document 1 : expérience n°1.
On place des grains de blé (non germés OU germés) sur 2 boites de pétri remplies de gélose additionnée d’empois d’amidon (amidon dilué dans de l’eau).
Les grains de blé sont coupés dans le sens de la longueur puis déposés dans la boite, face sectionnée au contact de la gélose.
Après quelques jours, un test à l’eau iodée est réalisé (l’eau iodée ou lugol est un réactif jaune orangé qui devient violet-bleu en présence d’amidon).
Les résultats sont présentés ci-dessous :
Document 2 : expérience n°2.
On broie des grains de blé réhydratés pendant quelques heures et des grains de blés germés depuis 3 jours puis on teste les broyats à la liqueur de Fehling à chaud (la liqueur de Fehling permet de mettre en évidence la présence de sucres réducteurs comme le glucose ou le maltose : un précipité rouge brique apparait en présence de sucres réducteurs).
Les résultats sont présentés ci-dessous :
Document 3 : rôle de l’acide gibbérellique lors de la germination.
L’hydratation du grain de maïs permet la libération par celui-ci d’une hormone végétale, l’acide gibbérellique qui stimule la synthèse d’enzymes (protéines capables de catalyser une réaction chimique), notamment l’amylase.