Problème : comment les caractères se transmettent-ils de génération en génération ?
Grâce au document 2, identifier la dominance/récessivité des allèles des groupes sanguins puis déduire et noter les génotypes diploïdes des individus présents dans l’arbre généalogique du document 1. Donner la probabilité pour que l’individu III-9 soit de groupe B.
Document 1 : arbre généalogique d’une famille avec l’indication de leurs groupes sanguins.
C’est par le hasard de la rencontre des gamètes lors de la fécondation que les quatre enfants de la seconde génération ont des groupes sanguins différents.
Document 2 : principe d’un échiquier (ou tableau) de croisement.
La fécondation réunit aléatoirement 2 gamètes parentaux haploïdes génétiquement différents issus de la méiose pour former une cellule-œuf ou zygote diploïde.
L’échiquier de croisement est un tableau à double entrée dans lequel on fait figurer les génotypes des gamètes d’un parent dans la première ligne du tableau et ceux des gamètes de l’autre parent dans la première colonne. On peut alors écrire les génotypes et phénotypes des descendants issus du croisement dans les autres cases du tableau et calculer la proportion d'un génotype (ou d'un phénotype).
Exemple : échiquier de croisement entre les individus I-1 et I-2 différents de par leur groupe sanguin du document 1.
Les différentes combinaisons possibles d’allèles sont ici équiprobables ; la probabilité de formation est d’1/4 chacune.
Interpréter les croisements réalisés par Gregor Mendel (document 3) avec les connaissances actuelles en réalisant les échiquiers de croisement.
Document 3 : Une expérience historique réalisée par Gregor Mendel.
Grâce aux avancées de la génétique au cours du 20e siècle, on sait aujourd’hui que le caractère « aspect des graines de pois » est gouverné par un gène possédant deux allèles : l’allèle L responsable d’une graine lisse et l’allèle r responsable d’une graine ridée.