Activité : la datation des roches grâce aux fossiles

Un fossile d’ichtyosaure

Une reconstitution d'un ichtyosaure

Document 1 : les caractéristiques d’un fossile stratigraphique.

Certaines espèces fossiles permettent de dater les couches géologiques les unes par rapport aux autres : on les nomme fossiles stratigraphiques. Un bon fossile stratigraphique doit posséder trois caractéristiques :

• L’espèce doit avoir existé pendant une période géologique relativement courte (on parle de faible extension verticale dans les strates sédimentaire).

• Le fossile doit être représenté par un grand nombre d’individu, afin que l’on puisse facilement le trouver.

• Le fossile doit avoir une large répartition géographique, ce qui permet aux géologues de comparer l’âge des formations géologiques de différentes régions.

Document 2 : le principe d’identité paléontologique.

Document 3 : le stratotype du Toarcien.

Un stratotype est un affleurement qui sert de référence pour définir un étage géologique, c’est-à-dire, un étage de sur l’échelle des temps géologiques.

Le Toarcien est le dernier étage du Jurassique inférieur, il s’étend entre -182,7 et -174,1 millions d’années (les dates de début et de fin de cet étage ont été obtenues par des méthode de chronologie absolue).

Le stratotype du Toarcien est situé dans la région de Thouars dans le Centre-Ouest de la France. Ce stratotype est utilisé par tous les géologues et paléontologues du monde.

Les ammonites constituent le principal groupe de fossiles stratigraphiques utilisé pour découper les différents subdivisions (appelées horizons biostratigraphiques) du Toarcien.

Document 4 : les horizons biostratigraphiques du Toarcien.

Les horizons biostratigraphiques permettent donc un découpage temporel définie par son contenu en fossiles.

Pour le Toarcien, les géologues estiment que le rythme de sédimentation a été relativement constant durant tout le Toarcien et donc que la durée moyenne de formation d’un horizon biostratigraphique est constante.

Document 5 : colonne stratigraphique et contenu paléontologique de l’affleurement de Saint-Jean-des-Vignes (à gauche) et de l’affleurement de Digne-les-Bains (à droite).